Déclaration constitutive de Droit au Cœur

Parler Droit au Cœur, c’est d’abord tenir un langage de vérité à nos concitoyens. C’est être lucide sur les difficultés que rencontre notre pays sans se laisser charmer par le discours du déclin. C’est accepter d’évaluer notre action passée au pouvoir sans s’enfermer dans un droit d’inventaire nombriliste. C’est refuser de céder aux injonctions du politiquement correct sans rechercher à tout prix la transgression. C’est assumer que les résultats comptent plus que les annonces et qu’ils exigent des efforts, de la durée et de la constance.

Se tenir Droit au Cœur, c’est également faire en sorte que l’action politique soit inspirée par des valeurs morales exigeantes et rassurantes. C’est donner une consistance politique au concept d’humanisme en se focalisant sur la personne plutôt que sur l’individu. C’est accepter des limites naturelles et éthiques à la puissance du matérialisme et de l’instantané. C’est refuser de penser que le cynisme serait une forme de lucidité.

Se situer Droit au Cœur, c’est s’inscrire résolument au cœur de la Droite. C’est faire sienne la maxime réformer ce qu’il faut et conserver ce qui vaut. C’est être attaché à la liberté qui fait la singularité et l’inventivité de l’esprit humain, en privilégiant la confiance accordée aux citoyens et à la société civile plutôt qu’une verticalité du pouvoir chaque jour plus anachronique. C’est reconnaître que la société a besoin d’ordre, c’est-à-dire d’un socle commun qui permet de transmettre pour construire l’avenir plutôt que de subir l’action destructrice du temps.

Proposer Droit au Cœur, c’est enfin se fonder sur l’espoir, ce stimulant rassembleur qui fait passer de l’action individuelle au projet collectif et qui permet de lutter contre la spirale négative du pessimisme. Il est aussi un horizon : nous sommes libres de bousculer l’ordre établi si cela permet de créer un espoir nouveau.