Soirée-débat du 16 avril 2014 – “Pour une Europe par cercles”, tribune de Vincent Le Biez

La soirée du 16 avril à l’Assemblée Nationale a été l’occasion d’un débat autour de Mr. Hervé Mariton, de Mr. Arnaud Leparmentier, rédacteur en chef au Monde, et de Matthieu Labbé  & Vincent Le Biez, secrétaires nationaux de l’UMP et secrétaires généraux de DroitAuCoeur.

Vincent Le Biez est particulièrement intervenu en exposant l’idée de “l’Europe par cercles”, qui a été au coeur de ce débat ; sa présentation est détaillée dans la publication que nous vous proposons:

 

“Le constat est de plus en plus partagé : alors qu’une plus grande intégration européenne est rendue nécessaire par la montée des pays-continents émergents et souhaitable pour défendre les valeurs de la civilisation européenne dans la mondialisation, les récents élargissements rendent toute évolution du projet européen lourde et hasardeuse. Le projet européen a donc besoin d’un nouveau souffle, en particulier dans le contexte actuel de sortie de crise économique afin de réconcilier les citoyens européens avec une Europe aux contours flous, davantage perçue comme une contrainte que comme une construction positive.”…

Pour une Europe par cercles

Comment(1)

  1. Paul L'Austère says

    L’Europe par cercles ? Le mécanisme permettant d le réaliser existe dans les Traités européens: c’est celui dit de “la coopération renforcée”… Parallèlement, un certain nombre de “cercles restreints” existent déjà: Schengen, l’€urozone…etc.

    Certes, il faudrait regrouper les seuls Etats membres ayant une même vision de l’Europe.
    Mais, comment un pays comme la France qui ne respecte pas les règles communes (adopées en commun, faut-il le souligner), qui refuse de s’adapter au monde, qui met en cause les disciplines et règles communes, etc., bref qui rend systématiquement “les autres” (la Chine, l’€uro, l’UE, l’Allemagne) responsables de ses seules insuffisances peut-elle faire des propositions crédibles ? Elle n’est plus crédible depuis si longtemps….
    Un exemple? L’Italie, l’Espagne, le Portugal (et même la Grèce) se tournent vers l’Allemagne, non seulement pour être aidés dans la solution de leurs difficultés individuelles, mais surtout pour l’élaboration des règles de responsabilité/solidarité collectives pour renforcer l’UE
    Disant cela, ne met nullement en cause les ingénieurs, chercheurs, techniciens supérieurs, nombre d’entreprises, mais la nomenklatura politico-administrative, ignorante des exigences de bonne gestion économique (que ce soit au niveau macro-économique ou micro..!

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